
Le Sang noir est l'un de ses romans les plus connus. C'est aussi l'un des plus denses. Reprenant en plus 300 pages, 24h d'activités d'une ville de province pendant le premier conflit mondial il offre des études psychologiques des personnages primaires et secondaires rarement aussi détaillées. C'est aussi un portrait sans concession de l'autre aspect de la guerre, à savoir celui de ceux restés "à l'arrière" qui, entre petites victoires, chauvinisme ou au contraire contestation, dévoilent les faces les plus sombres de leur être. Comme bien souvent, chez Louis Guilloux, la critique est acerbe, le constat terrifiant. L'homme serait-il décidément un loup pour l'homme ?
NB: Un prix Louis Guilloux a été créé en 1983 par le Conseil général des Côtes d'Armor « pour perpétuer les valeurs littéraires et morales de l'écrivain breton ». Ce prix est décerné chaque année à une œuvre de langue française ayant une « dimension humaine d'une pensée généreuse, refusant tout manichéisme, tout sacrifice de l'individu au profit d'abstractions idéologiques ». Notons qu'en 2007 Christian Prigent fut lauréat de ce prix pour Demain je meurs publié chez POL.
NB: Un prix Louis Guilloux a été créé en 1983 par le Conseil général des Côtes d'Armor « pour perpétuer les valeurs littéraires et morales de l'écrivain breton ». Ce prix est décerné chaque année à une œuvre de langue française ayant une « dimension humaine d'une pensée généreuse, refusant tout manichéisme, tout sacrifice de l'individu au profit d'abstractions idéologiques ». Notons qu'en 2007 Christian Prigent fut lauréat de ce prix pour Demain je meurs publié chez POL.
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